L’empagement consiste à placer un ensemble d’éléments (textes, illustrations) en l’entourant d’un blanc dans un format façonner. Dans un format façonner, on distingue deux parties :
Ils ont trois fonctions :
La rotation des blancs autours de la page se fait donc de la façon suivante : blanc de tête, petit fond, blanc de pied et grand fond, ce qui correspond à une mise en page classique. Plus les blancs sont importants, plus l’imprimé est dit de « Luxe ». Dans un ouvrage luxueux, les marges peuvent augmenter jusqu’à 30% de la surface totale. Dans un ouvrage courant, on réduit les surfaces blanches. On peut les réduire jusqu’à 90% de la surface totale (livre de poche).
L’ouvrage courant, la justification sera-les ¾ de la largeur du format.
Exemple : ouvrage de format 120×180 mm pour trouver sa justification : (120×3)/4= 90 mm
L’ouvrage soigné, la justification sera-les 2/3 de la largeur du format.
Exemple : ouvrage de format 120×80 mm : (120×2)/3= 80 mm
Cette règle est nécessaire pour trouver les blancs et les hauteurs d’empagement. Pour le petit fond 4/10e, grand fond 6/10e, blanc de tête 5/10e et le blanc de pied 7/10e. La largeur papier – la justification = 10/10 de blanc.
Exemple : pour un ouvrage courant de 120×80.
120-90= 30 mm Petit fond : (30x4)/10=12 mm Grand fond : (30x6)/10= 18 mm (Petit fond + le grand = 12+18= 30 mm) Blanc de tête : (30x5)/10= 15 mm Blanc de pied : (30x7)/10= 21 mm
Le rapport de la partie imprimée et des marges sont déterminées par les tracés régulateurs.
Format fini : 7,5x10,5 cm Justification : 5,7 cm (1) Diagonale graduée en 10 parties : 12,9/10= 1,29 cm (2) 4ème => 0. Je trace une diagonale A => 0 => C (3) Créer ces propres blancs d’empagement.