Le bon équilibre d’une mise en page attire l’œil à une première lecture rapide. Puis on se lancera à une lecture plus approfondie. Pour cela, on a besoin de concevoir une bonne architecture de l’ouvrage. Car le lecteur se réfère à un système de repères bien visibles.
Il existe d’infinis moyens d’exprimer ces nuances, ces contrastes :
les vides et les pleins
les noirs et les blancs
la forme
la couleur
L’application des règles de mise en page nous aident à réaliser une composition équilibrée entre les textes et les images.
Jamais de ligne creuse en début de colonne, toujours 3 lignes pleines au-dessus d’une ligne creuse.
Jamais de début d’alinéa en pied de colonne, le début d’alinéa doit être suivi de 2 lignes pleines minimums.
Jamais de sous-titre en fin de colonne, au minimum 3 lignes en dessous.
Jamais commencer de 1 à 2 lignes en début de colonne au-dessus du texte, mais minimum 3 à 4 lignes au-dessous du sous-titre.
Le titre est disposé de façon esthétique en harmonie avec les blancs et le texte.
Blanc de marge nettement supérieure à 5 mm et blanc entre la colonne 5 à 6 mm.
Lorsque les colonnes sont séparées par un tableau, la lecture se fait horizontalement.
Lorsque les colonnes sont séparées par une illustration, la lecture se fait verticalement. Comme ci la gravure n’existait pas !
Par exemple : une grille (un gabarit de mise en page) est nécessaire pour toutes publications périodiques (journaux, magazine…). Elle permet de maintenir au près du lecteur une idée de continuité, elle crée des habitudes de lecture. Cette grille modulaire constitue l’architecture théorique de la page. L’utilisation de la grille doit être souple afin de ne pas rendre la lecture monobloc.
